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Le Petit Marseillais, 22 novembre 1900

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Le Petit Marseillais
22 novembre 1900


Extrait du journal

rognerie sont un lléau sans remède, il faut agir là où le mal n’a pas encore germé. M. Georges Leygues, en écrivant sa circulaire, s’est souvenu de l’histoire grecque qu’il connaît bien, en parfait classique qu’il est. Devant la jeunesse athénienne, on faisait danser des ilotes ivres pour lui montrer les effets répugnants de l’ébriété.11 ne s’agit pas de reprendre le même exercicô, ni de recruter des ivrognes pour Renseigne ment antialcoolique qui sera donné à l’école; mais, à défaut de tableaux réalistes qui faisaient sensation à Athènes, il est possible d’inspirer à 1 enfant un salutaire dégoût. C’est par l’imagination qu’il faudra le prendre, par fi mage, par le récit...

À propos

Fondé en 1868 par Toussaint Samat, Lazare Peirron et Gustave Bourrageas, Le Petit Marseillais était le plus grand quotidien de Marseille, affichant un tirage de plus de 150 000 exemplaires en 1914. D'abord républicain radical, le journal s'avéra de plus en plus modéré au fil des ans. Dans un premier temps très local, il fut l’un des premiers journaux à publier dans la presse des récits de procès judiciaires sensationnels dès 1869, avant de s’ouvrir aux actualités internationales.

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