Extrait du journal

Elle pâlit davantage encore et ne répondit pas. H s’était emparé de l’une de ses mains qu’il emprisonnait dans une étreinte étroite. — Germaine, Germaine, n’avez-vous donc pas lu la loyauté, la franchise dans mes yeux # Ne vous ai-je pas dit que je vous aimais avec tout le respect dont je suis capable... C’est vrai, je suis riche, j’ai un titre, un nom dont plusieurs siècles ont consacré la gloire. Je m’appelle le marquis Jacques de Bures!... Eh bien) cette fortune, ce nom, Germaine, Jo vous... Elle l’interrompit vivement : — Taisez-vous! Les paroles que vous allez firononccr, plus tard, demain peut-être, vous es regretteriez amèrement... Il voulut protester. La voiture s’arrêtait, Elle arrivait à destina tion. Germaine s’était penchée vers la portière. Elle baissa la vitre et fit jouer la poignée. Mais avant de sauter sur le trottoir : — Monsieur de Bures, murmura-t-elle... ou bliez cette heure qui vient de s’écouler... Oubliez-moü il le faut pour votre repus. Tout bas, dans un souffle, elle ajouta: — Et pour le mien. Il essaya de la retenir une seconde encore. Mais déjà elle avait posé sa bottine sur le marchepied et, légère, elle s’évada. — Adieu... lança-t-elle une dernière fois. Le cœur de Jacques se serra, il la regardait s’éloigner rapidement, à pas précipités. Elle s’engouffra dans une maison voisine. — C’est là qu’elle habite ! murmura-t-il. A son tour il se souleva de la banquette et sauta sur l’asphalte pour regarder la de meure. Tout à coup, devant lui, une ombre* celle d’un homme, se dressa. . St un mot le cingla en pleine faoftj / . - — Misérable )«*...