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Le Petit Marseillais, 24 juillet 1888

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Le Petit Marseillais
24 juillet 1888


Extrait du journal

J’aborde maintenant un autre sujet, pour proposer le même remède à deux maux différents. 11 n’y a pas de famille (je dis pas une) lui n’ait, de près ou de loin, un mauvais sujet, fils, neveu, cousin paresseux, dissi pateur, mendiant, tenant les siens en con tinuelle alarme, par la crainte d’un crime, vol ou meurtre. Mais jusqu’à ce que ce va gabond, ce vaurien, ait commis un crime ,certain, avéré, vous n’avez pas d’armes contre lui. La police vous répond qu’elle ne peut arbitrairement arrêter ce parent malade. C’est à vous de veiller sur lui....

À propos

Fondé en 1868 par Toussaint Samat, Lazare Peirron et Gustave Bourrageas, Le Petit Marseillais était le plus grand quotidien de Marseille, affichant un tirage de plus de 150 000 exemplaires en 1914. D'abord républicain radical, le journal s'avéra de plus en plus modéré au fil des ans. Dans un premier temps très local, il fut l’un des premiers journaux à publier dans la presse des récits de procès judiciaires sensationnels dès 1869, avant de s’ouvrir aux actualités internationales.

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