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Le Petit Marseillais, 25 décembre 1900

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Le Petit Marseillais
25 décembre 1900


Extrait du journal

anglaise, de revenir en arrière ; il faudrait abandonner toutes les grandes vitios où l’on est arrivé avec tant do peine et en sacrifiant tant d’existences, et ce mouve ment, qui ne s’opérerait plus que sur des pays qu’on a systématiquement ravagés, no songeant pas au lendemain, pourrait être fort dangereux ; ce serait en outre une grave reculade dont l’effet moral aurait sûrement de graves conséquences.' Il no parait donc y avoir de chance de se tirer de ce guêpier que par la formation d’une armée nouvelle, qui reprendrait la route suivie par lord Roberts et recom mencerait l’opération do refoulement. La perspective n’est pas gale pour l’Angle terre, d’autant que lo zèle des volontaires métropolitains commence à baisser singu lièrement et que le bel enthousiasme des coloniaux, australiens et canadiens, a subi d’assez rudes atteintes pour qu’on puisse faire fonds, do ce côté, sur de nouvelles espérances.— J. P. Voir, plus loin, les Dépêches de la Nuit et la Dernière Heure....

À propos

Fondé en 1868 par Toussaint Samat, Lazare Peirron et Gustave Bourrageas, Le Petit Marseillais était le plus grand quotidien de Marseille, affichant un tirage de plus de 150 000 exemplaires en 1914. D'abord républicain radical, le journal s'avéra de plus en plus modéré au fil des ans. Dans un premier temps très local, il fut l’un des premiers journaux à publier dans la presse des récits de procès judiciaires sensationnels dès 1869, avant de s’ouvrir aux actualités internationales.

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