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Le Petit Marseillais, 26 octobre 1938

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Le Petit Marseillais
26 octobre 1938


Extrait du journal

M. Daladier et M. Bonnet séjourneront quelques heures à Marseille à l’occasion du par Congrès radical qui s’ouvre aujourd’hui. Nous r a# / / p attendrons les discours du président du Cunceil L M l L L et les conclusions du rassemblement radical pour avoir des précisions sur l’orientation de la THOMAS politique française. Mais auparavant il convv-*v que notre ville fasse un cordial et vibrant accueil aux gouvernants qui, à l’instant où le pays allait droit à la guerre, ont pu l’aiguiller vers la paix. Les controverses ne sont pas éteintes. Ceux qui avaient réussi, au sein même des Pouvoirs publics et dans 'es avenues de ceux-ci, à créer une atmosphère bellic.ste et qui faillirent par toutes les influences dont ils disposaient, journaux, groupements, radiophonie, provoquer le cataclysme, ont-ils eux-mêmes mis bas les armes quand la démobilisation soula gea enfin la nation de ses cruelles appréhensions ? Bien des polémiques de mauvaise foi nous prouvent le contraire. C’est par là que nous voyons combien est lourde, pleine d’embûches, la tâche des hommes chargés des intérêts d’un peuple. Il n’est pas paradoxal de soutenir que nul système social n’est plus difficile à administrer que le régime démocratique. Les remous y sont continuels, les courants contraires empor tent parfois à la dérive la barque ministérielle la mieux pilotée. Un gouvernement totalitaire peut endiguer le flot popu laire dans l’intérêt même de celui-ci. Un gouvernement de libre discussion, dépendant de mille conspirations électorales, est sans cesse obligé de le ramener à lui et prrfois de le contenir dans les excès pernicieux. Nous sommes au surplus la nation la plus fertile en partis divers, rivaux les uns des autres. Celui qui prend le pouvoir et l’exerce sous le contrôle d’assemblées elles-mêmes sou mises aux partis innombrables, assume les responsabilités d’une entreprise écrasante. • Lire la suite en 6' page...

À propos

Fondé en 1868 par Toussaint Samat, Lazare Peirron et Gustave Bourrageas, Le Petit Marseillais était le plus grand quotidien de Marseille, affichant un tirage de plus de 150 000 exemplaires en 1914. D'abord républicain radical, le journal s'avéra de plus en plus modéré au fil des ans. Dans un premier temps très local, il fut l’un des premiers journaux à publier dans la presse des récits de procès judiciaires sensationnels dès 1869, avant de s’ouvrir aux actualités internationales.

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