Extrait du journal

aucune liste n'obtient la majorité absolue, le système du quotient joue. Le quotient électoral s’obtient en divisant le nombre total des vo tants de la circonscription par celui des dépu tés à élire. On obtient la moyenne d'une liste en divi sant le nombre total des suffrages qu’elle a obtenus par le nombre des candidats à élire. Cette moyenne divisée par le quotient électoral donne le nombre de sièges qui doivent être attribués à la liste. Dans chaque liste, ces sièges sont attribués aux candidats ayant recueilli le plus grand nombre de suffrages. Les restes sont attribués à la liste qui a la plus farte moyenne. Le scrutin actuel est donc, en fait, un scru tin de liste, départemental, sauf pour Paris, et majoritaire. LE SYSTEME PROPOSÉ PAR LE SENAT Les membres de la Chambre sont élus au scrutin uninominal, et non plus au scrutin de liste. Chaque arrondissement administratif dans les départements et chaque arrondissement municipal à Paris et à Lyon nomme un dé puté.. Les arrondissements dont la population dépasse 100.000 habitants nomment un député de plus par 100.000 ou fraction de 100.000 habi tants. Les arrondissements, dans ce cas, sont divisés en circonscriptions. Pour être élu au premier tour, il faut obtenir la majorité absolue des suffrages exprimés, et un nombre de suffrages égal au quart du nombre des électeurs inscrits. Au deuxième tour, la majorité relative suffit. En cas d’éga lité de suffrages, le plus âgé des canddiats est élu. Les candidatures multiples continuent d'être Interdites. La seule disposition importante qui différencie la proposition du Sénat de la loi en vigueur jusqu’en 1919 est celle contenue dans l’article 4. et qui fixe le second tour de scrutin au dimanche suivant le jour de la pro clamation du résultat du premier scrutin., La loi en vigueur avant la guerre prévoyait en effet que le second tour de scrutin aurait lieu 15 jours après le premier scrutin. EN MARGE...