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Le Petit Marseillais, 28 octobre 1938

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Le Petit Marseillais
28 octobre 1938


Extrait du journal

bas — car c’est là ce qui s’est fait hier — il a dessiné à larges traits le plan de la France nouvelle. Il a bien marqué que les Français n’avaient rien à attendre d’un mira cle et qu’ils se sauveraient euxmêmes à la force de leurs bras et à la sueur de leur front. Il a souligné l’extrême simplicité des remèdes : le travail et l’ordre. Et la stabilité politique sur laquelle, il est vrai, on eût aimé qu’il précisât davantage sa pensée. Seuls le travail et l’ordre permettront à la France de retrouver ses forces perdues. Seule une France forte pourra espérer vraiment la paix. En l’entendant, de bravos en bravos, condamner l'intrusion étrangère dans la vie publique française, flétrir les chefs indésirables ou indignes que se donne parfois la classe ou vrière, marquer l’impuissance, dans un monde régi par la force* de ceux qu’un autre chef de gouvernement a appelé des prophètes- désarmés, dé...

À propos

Fondé en 1868 par Toussaint Samat, Lazare Peirron et Gustave Bourrageas, Le Petit Marseillais était le plus grand quotidien de Marseille, affichant un tirage de plus de 150 000 exemplaires en 1914. D'abord républicain radical, le journal s'avéra de plus en plus modéré au fil des ans. Dans un premier temps très local, il fut l’un des premiers journaux à publier dans la presse des récits de procès judiciaires sensationnels dès 1869, avant de s’ouvrir aux actualités internationales.

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