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Le Petit Marseillais, 31 octobre 1927

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Le Petit Marseillais
31 octobre 1927


Extrait du journal

nous prendrions à notre compte cette parole de l’ancien chevalier des Gaules ; * Mon ardeur s’en augmente. » Une acclamation souligne ces paroles. Le Congrès adopte à l’unanimité le texte de la déclaration. Une fois encore M. Daladier assure les militants de la fidélité du bureau, puis il déclare clos le 24e Congrès du parti. La séance est levée. La Déclaration du Parti Voici l’essentiel de la déclaration dis parti radical et radical-socialiste : « A la fin d’une législature difficile et à certains moments dramatique, à 1a veille d’une consultation électorale dont dépendra l’avenir du pays et le sort de la paix, le parti républicain radical et radical-socialiste a tenu à se livrer en toute loyauté à un examen de conscien ce à la fin duquel il est heureux de constater la fidélité de ses militants i sa doctrine et leur accord pour affirme un programme d’action net et vtgou reux. Politique extérieure « Les républicains tout d’abord ont ui égal souci d’assurer 1# développement di la politique réaliste de paix qui, grâce aux efforts incessants de notre parti, a enregistré depuis 1924 des résultats dont Il peut se prévaloir. De grands actes : la ratification et l’exécution du plan Dawes. les accords de Locarno suivis de l’entrée (le l’Allemagne U ai* la Société des Nations, ont marqué les étapes d’un rapprochement, nécessaire, entre les deux grandes nations, dont l’entente est l’indispensable base de toute coopéra tion européenne. » Le manifeste approuve la politique des traités d’arbitrage, la recherche d» ba ses de rapprochement duraffle avec l’Al lemagne, et à Moscou la ■ politique de la présence ». « En attendant la consolidation de la paix; le parti ne négligera rien pour assurer la défense du territoire. Il veut limiter au minimum Indispensable la durée du service mlltalre actif, mais il exige de tous les citoyens l’acceptation (tes sacrifices nécessaires. » Politique financière ‘ « Après la consolidation de la paix, le problème financier occupe le premier rang dan» les pré occupations nationales. Eri cette matière, notre parti doit, à cause des calomnies Incessantes dont il est l’objet, faire un rapide retour eu ar...

À propos

Fondé en 1868 par Toussaint Samat, Lazare Peirron et Gustave Bourrageas, Le Petit Marseillais était le plus grand quotidien de Marseille, affichant un tirage de plus de 150 000 exemplaires en 1914. D'abord républicain radical, le journal s'avéra de plus en plus modéré au fil des ans. Dans un premier temps très local, il fut l’un des premiers journaux à publier dans la presse des récits de procès judiciaires sensationnels dès 1869, avant de s’ouvrir aux actualités internationales.

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