Extrait du journal

Est-ce la faute.de la. commission, si elle en est réduite à cet aveu ? Faut-il attribuer.au mauvais vouloir qu’elle a. rencontré autour d’elle la cause de son découragement ? Certes,le mauvais vouloir des pouvoirs publics à son égard est indéniable. Le Gouvernement actuel ne s’est pas montré mieux disposé à seconder ses efforts que les Gouvernements précédent no s’étalent montrés disposés à faciliter la tâche de la commission d’enquête présidée par M. Brisson. Mais on aurait tort de rejeter la responsabilité de l’avortement sur le ministère seul. Une bonne part de la responsabilité revient à la commission. Elle avait été nommée d’arme défensive à la timon organisée contre Méline. Les meneurs de la commission ont voulu lui faire jouer un rôle plus actif : ils n’ont pas tardé à la transformer en une arme offensive. C’est à partir de ce jour que les difficultés se sont accumulées autour d’elle.Il a bientôt apparu qu’il y avait entente entre les opportunistes et les radicaux, pour paralyser l’arme offensive qui vendit de tomber aux mains des socialistes. Désormais l’œuvre initiale de la commission était vouée à un échec inévitable. On pouvait enregistrer le fait dès les mois de juin et de juillet.En l’enregistrant aujourd’hui, nous ne nous associerons pas à la joie que manifeste la presse ministérielle. Nous estimons que ceux de nos confrères qui se réjouissent de ce qu’ils appellent l’enterrement du Panama, ont fort de se réjouir. La commission d’enquête a échoué dans son oeuvre officielle. C’est possible. Mais on oublie trop qu’elle en a poursuivi parallèlement une autre, et de celle-ci il nous parait kiffaeilê'qu’on dise qu’elle n’auraabouti arien. Nous attendons les optimistes aux rapports de la commission d’enquête déposera prochainement. On y cherchera peut-être inutilement les noms des corrupteurs et des corrompus. Mais on y trouvera le$ preuves de la carruption.Et a’.ors, le procès qui, à l’origine n'était une menace que pour quelques-uns,deviendrais procès d’un régime tout entier....