Extrait du journal

Les contre-propositions sont une moquerie du traité. Les alliés en viennent à cette conclusion, non seulement en se basant sur la nature de ces contre-propositions elles-mêmes, mais aussi par la lecture des discours prononcés par le docteur Simons en Allemagne, après les propositions de Paris, et par l'appui accordé à ce« discours dans la presse allemande. Mne drs ptus sérieuses déclarations failes par le docteur Si.ruons est contenue dans un discours qu'il a prononcé, si je me sov.vlens bien, à Stuttgart, quand il a répudié pour Vltemagne toute responsabilité de la guerre. Cette répudiation Il' été acclamée d'un bout l'autre de l'Allemagne et, par conséquent, peut être considérée comme représentant la véritable attitude de L'Allemagne decant le traité. Aux yeux des alliés, la responsabilité de la guerre pour l'Allemagne est fondamentale. C'est la base même sur laquelle le traité de Versailles a été édifié. Si l'on renonce à considérer ce fait, le traité est réduit à néant. Les alliés ont donc le sentiment qu'ils doivent tenir compte du fait que le gouvernement allemand, avec l'appui de l'opinion publique allemande, jette un défi aux fondements mêmes du traité de Versailles. Ces déclarations du docteur Simons sont le corollaire inévitable de cette nouvelle attilude. Si l'Allemagne envisage ces déclarations dans cet état d'esprit, des propositions comme celles que nous avons vues en sont simplement la conséquence. No2ts .souhaitons donc de faire nettement comprendre que la responsabilité de l'Allemagne doit être considérée comme chose jugée....