Extrait du journal

Berlin, 4 février (dép. Petit Parisien.) Pour se faire une idée de la situation politique allemande, il y a lieu de considérer séparément les informations propagées par la délégation de Londres, et l'état d'esprit des milieux politiques berlinois. On ignore évidemment le contenu des conversations téléphoniques échangées au cours de la nuit dernière entre le docteur Simons et le chancelier de même. on ne peut encore rien savoir du rapports que le ministre délégué à Londres a fait parvenir ce soir ses collègues demeurés à Berlin quoi qu'il en soit.les informations inspirées par l'Hôtel Savoy ne sont nullement pessimistes elles soulignent seulement que le texte de l'ultimatum ne vise pas a contraindre les Allemands à siener l'accord de Paris, mais qu'une porte reste ouverte aux négociations. Le discours prononcé hier après midi par ni. Lloyd George esb interprétc généralement dans ce sens, et comme un signe de détente. La possibilité d'arriver à un accord est indioué dans le Berline¡' Tapes Zeitunq de ce soir, et avec encore olus d'assurance dans le Journul de huit heures. L'impression d'ensemble donnée par les dépêches reçues ici de l'Hôtel Savoy peut être résumée ainsi Il Pour maintenir le moral de fooinion d'outre-Rhin, le docteur Simons cherche à persuader l'Allemagne de l'inefficacité pratique des sanctions annoncées par les alliés. 2"La délégation ne soumettra pas de nouvelles propositions au sens littéral du mot, mais cherchera a prerulre contact avec les experts Le docteur Simons modifiera » le plan présenté et montrera que les offres allemandes ne s'écartent pas aussi sensiblement qu'on !'a prétendu des exigences des alliés....