Extrait du journal

̃ Journée de détente après le surtnenage et les émotibns d'hier. Ce matin, les chefs de délégation se sont réunis pour régler entre eux les détails des funérailles qu'in convient de faire à la conférence. Encore qu'elle ait tenu l'affiche pendant quatrevingts jours ce qui est presque un Srëcord et qu'elle ait eu une fin meilleure, en somme que beaucoup n'osaient l'espérer, la tendance générale fut d'abord de ne pas donner trop d'éclat à la cérémonie.' Une séance plénière sans grand, apparat, qu'on eut fixée à lundi et au cours de laquelle chacun se fût contenté de dire quelques mots, parut un'moment tout à fait suffisante. Certains mêmes émirent- la prétention d'en finir une fois pour toutes et d'en profiter pour signer les textes. Mais pour signer les textes. il importe qu'Ws soient, rédigïH Or M s'en faut qu'on en soit là. Expertes 'et juristes répartis en deux comités, à raison de deux par pays. se récrièrent. Et force fut de reconnaître que le délai qui leur était donné était vrailment trop court. On leur accorda donc jusqu'à lundi pour préparer les rapports qui seront alors, au cours d'une brève séance publique, lus et approuvés et on les prija de faire tous leurs efforts pour que les textes du traité à cinq et du s pacte à trois soient terminés pour jeudi, jour où aurait lieu en séance plénière finale la cérémonie de la signature....