Extrait du journal

Quant à la livraison d'aliments à la population de la Ruhr, les alliés et particulièrement la France sont tout prêts à l'examiner avec un profond intérêt. On avait signalé, sur la question du charbon, qu'un désaccord avait surgi entre l'Angleterre et la France, et que telle était la cause principale des atermoiements aux'quels nous avons assisté depuis samedi. Il ne s'agissait pas des quantités délivrées, mais du prix du combustible. Le traité de Versailles avait stipulé, que ce prix serait celui qui était payé sur le carreau de la mine. M. Lloyd George avait voulu le faire augmenter en ajoutant une surtaxe pour l'exportation. Cela aurait donné un béné$ce supplémentaire -et accru, par consénuent, te compte total des réparations à Fafvantage de quelques petites puissances qui se plaignent d'avoir reçu «ne part insuffisante. Mais devant l'opposition que cette thèse rencontrait auprès de la grande nation française, M. Lloyd George n'a pas parsisté à la soutenir. C'est donc le prix fixé à la mine qui oontinuera d'être appliqué aux fournisseurs de charbon....