Extrait du journal

Il y a quelques mois, un professeur a publié un très sévère réquisitoire contre l'enseignement des universités, qu'il comparait à ces pharmacies américaines où l'on peut tout acquérir savons, cigarettes, bonbons, fruits, papier à lettres, etc., mais où on a de la difficulté à se procurer des remèdes. «Ainsi, dans les universités, ajoutait-il, on peut tout apprendre, mais on a beaucoup de mal à se « cultiver ». Cette attaque passionna l'opinion publique. Il faut savoir, en effet, que chaque ancien élève d'une université tient à garder un lien avec le centre où il a passé quatre ans de sa vie, où il a appris non seulement les différentes matières de son programme, mais à connaître les hommes et à se faire des amis. Des dons iroportgfitÇ faits par des anciens qui ont réussi, viennent enrichir les universités, qui, en général, sont des institutions privées n'attendant aucun subside ni aucun contrôle de l'Etat....