Extrait du journal

Cette tendance à rapporter les comptes à une unité plus forte quand la monnaie est faible tient à un besoin qui est naturel à l'esprit humain, celui de la simplification. Ce besoin, l'antiquité l'avait déjà connu puisque les Grecs montaient de la drachme (valeur approximative à un de nos anciens francsj. h la wine (cent francs) et au talent (à peu près six mille francs). Tout cela, d'ailleurs, sujet à des variations monétaires aussi grandes que celles que nous avons pu voir et que tous les temps et toutes les sociétés ont vues. Chez les Romains, l'unité ou sesterce était très faible d'après le poids métallique, six centimes seulement de plus que notre franc de 1928. C'est pourquoi on avait fini par arrondir pour abréger et quaud on disait, par exemple, « dix de sesterces decies sestertium, tout le monde comprenait « dix centaines de milliers de sesterces », c'est-à-dire un million....