Extrait du journal

avait présenté à l'empereur, au nom de la Ville de Paris, le berceau du jeune rouverain. On ne peut rien concevoir de plus beau le dessin en avait été composé par Prud'hon les ornements étaient en nacre et vermeil. C'est dans Ce lit que le roi de Rome fut placé. Il avait été ondoyé, avec les cérémonies en esage dans ¡'ancienne cour de France par le cardinal grand aumônier. On entoya, dans toutes les grandes villes, des messagers à cheval, et le bonheur était di grand que le conseil municipal de Paris vota des pensions aux porteurs de la bonne nouvelle. Puis ce fut le défilé des ambassadeurs, des ministres. Au Sénat, l'empereur dit cc Les grandes destinées de mon fils s'accompliront. ». Cette naissance fut une providence pour les poètes de tous les coins de la France 'partirent des hymnes, des cantates, des allégories, et tous ces fleuves de poésie se jetaient au même endroit, qui était la cassette impériale. L'empereur décida que cinquante prix en artent seraient donnés aux meilleures t .productions poétiques cette libéralisé $ui coûtait moins cher. Les deux premiètes cantates primées venaient de deux jeunes élèves Barjaud de Montluçon et Casimir Delavigne. Napoléon décida de Jès aller complimenter dans leur lycée en devine la réception qui lui fut faite. L'empereur ne devait pas voir longtemps son fils qu'il adorait la campaene de Russie l'appelle au dehors et c'est ta commencement de la débâcle. Mais il faut lire ces billets écrits à la hâte. dans un bivouac, presque sous le feu de l'ennemi, à Mme de Montesquiou, la gouvernante du petit roi au maréchal BesSièr&s, commandant de la garde impériale, auquel Napoléon demande d'aller visiteur souvent son fils, car il redoute un enlèvement. Les revers se succèdent après l'empereur écrit à son frère, le roi Joseph, une longue lettre dans laquelle on lit ces lignes « Je préférerais qu'on égorgeât mon fils plutôt que de le voir jamais élever à Vienne comme un prince autrichien. » C'était cependant le sort '.qui l'attendait....