Extrait du journal

La journée d'hier nous apporte donc une certitude celle d'une reprise immédiate de l'activité, et -un espoir celui de voir la confiance renaitre dans les rapports futurs des fédérations et des autorités publiques. M. Millerand a insisté sur cette idée, chère à tous les travailleurs, que son action ne tendait pas à menacer l'avenir du syndicalisme et qu'aucune pensée de répression ne le guindait. Cette affirmation doit être entendue, et il convient qu'aucune rancœur ne subsiste désormais dans l'esprit, même des plus ardents syndicalistes. Si quelques égarés paient la faute de s'être laissé entraîner à des excès, c'est que la discipline sociale l'eeige le champ de· initiatives légales n'est pas restreint ,pour cela. Si des volontaires se sont joints aux travailleurs non défaillants, c'est que la nécessité de vivre est égale pour les nadroit de grève corporative n'est pas limité pour cela. Chacun doit se persuader de Ces vérités élémentaires et ne point garder des î récents événements un souvenir aigri. Devant les difficultés pressantes de l'heure, nul ne doute que des mesures exceptionnelles et peut-être hardies ne doivent être ^prises c'est seulement par la « collaboration confiante » des divers éléments de la production avec le Parlement que ces mesures ont chance d'être utilement étudiées. Que la paix revienne donc parmi les hommes de bonne volonté....