Extrait du journal

M. André lLillays qui veille d'un soin diligent sur nos' t hef s-d'œuvre provinciaux, signalait alors le péril. Le domaine, bien réduit déjà mais encore pro.fltable à lotir, était tombé dans les mains d'un marchand de terrains. Du château, on devait arracher d'abord les magnifiques cheminées et les incomparables sculptures cpti le -décoraient. On allait les vendre et puis raser la construction. Les débris serviraient à combler les fossés, et sur le sol nivelé on bâtirait des bicoques de villégiatures. L'administration des Beaux-Arts assista!t impuissante à cet acte de vandalisme, ear le château de Maisons n'était pas classé. Pas un amateur de ces amateurs qui paient 100,000 francs une tabatière n'avait songé à sauver cet unique exemplaire de l'architecture française. Pas une administration publique n'avait songé à l'utiliser. La démolition s'annonçait implacable et, depuis des années, elle était vraisemblable....