Extrait du journal

Jusqu'à présent, ce sont surtout les protecteurs de Marie-Louise Bataille que les enquêteurs se sont efforcés de retrouver. C'est ainsi qu'ils ont interrogé le Tunisien Smadja en attendant de joindre ce fameux « Loulou le Placeur » dont nous relations hier l'histoire. L'hypothèse qui consiste à suppo ser Marie-Louise Bataille assassinée parce qu'elle aurait voulu échapper à un ami qui ta rançonnait ne fait cependant pas perdre de vue celle envisagée des le début, de cette trou blante affaire, à savoir que le crime serait l'œuvre d'un sadique. Un policier, que sa spécialité en traîne dans les milieux où règne le vagabondage spécial, nous disait que les querelles qui s'y déroulaient avaient parfois un dénouement aussi tragique, mais rarement, presque jamais aussi secret, aussi raffiné dans la mise en scène. C'est, au coin d'une, rue, dans un bouge ou dans une chambre, un coup de revolver, un coup de cou teau, brutal... puis la fuite. Mais, là, il y a le dépeçage, l'enveloppement dans le sac. le transport sur les bords dp la Marne... Pour résumer, selon le vocabulaire en usage chez les compagnons et compagnes de la fille Bat aille : dans le milieu on est plus franc. Malheureusement, cette façon de voir ne peut que compliquer encore la tàrhp de la police. Les proteclenrs de la jeune femme sont déjà assez ditfirWes h identifier: ses « clients» le seront encore davantage....