Extrait du journal

C'est une tempête où tourbillonnent à grand fracas les plaintes, les outrages, les vaines clameurs, les griefs légitimes, les incompréhensibles récriminations. On nous reproche sur le même ton et quel ton! notre empire colonial et nos chansonniers montmartrois nous nous entendons accuser de favoriser sournoisement les menées antifascistes, de mésestimer la valeur italienne, de contester les victoires de notre alliée, d'oublier que l'Italie nous a sauvé l'existence en de mal choisir nos alliances, de persévérer « dans une ignorance injurieuse et pleine de banalissimes préjugés sur notre sœur latine, de passer notre temps à contrarier ses plus légitimes aspirations.- A en croire les journaux, à entendre les conversations de chemin de fer ou de café, nous sommes tantôt de rusés compères en train d'encercler l'Italie, tantôt les plus lourdauds diplomates de l'univers. Nous n'avons plus d'enfants nous avons trop de soldats. Notre armée est démoralisée, rongée par le bolCheyisme; nous sor.rmes d'enragés militaristes tout hérissés de baïonnettes et de canons. Nous renonçons à notre rôle dans le monde; nous aspirons à !'h

À propos

Le Petit Parisien est un grand quotidien français, publié entre 1876 et 1944. Il était l’un des principaux journaux sous la Troisième République.

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