Extrait du journal

: Bien ne menace désormais la Bépu -1 bliqne, dont la devise incontestée unit | la laïcité de l'Etat et la liberté d'ensei ? gnement. La Bépablique a soixante ; deux ans d'Âge. L'immense majorité I des Français vivants est née sous son | drapeau. Elle représente pour eux le fait, en même temps que le droit : la 1 victoire a consacré l'un et l'autre. J'adjure d'abord le corps électoral de ! s'armer, avant d'aller aux urnes, d'une i volonté commune : celle de ne plus re , voir certaines choses dont la France a failli mourir il y a quelques années 1 et qu'elle a le droit de ne plus subir. Tout ce qu'elle a subi de mauvais, pendant ces années-là, se rattache à la protection dont le parti socialiste écra sait, à ce moment, le parti radical socialiste. Il faut, par un moyen ou par un autre, empêcher que cela ne recommence. Le moyen le plus plaisant et le plus efficace serait le consentement mutuel, le parti radical socialiste rompant, de sa propre décision, la solidarité socia lisante, qui a coûté si cher au pays. Je crois que la victoire est dans nos mains si nous savons vouloir et réflé chir, sacrifier l'habitude au devoir et le secondaire à l'essentiel. Allez, enfants de la patrie! s'écriait Clemenceau au seuil des dernières épreuves de la guerre. Puisse le même appel être entendu , pour le gain des luttes de la paix ! Le droit, la loi, la liberté, voilà ce que, une fois de plus, nous avons à défendre....