Extrait du journal

Nous sommes menacés par la grève des gaziers : d'un moment à l'autre, la ville lumière peut être la ville éteinte. Ce n'est en somme qu’une manière de parler : l'électricité règne un peu partout ; partout aussi est prévue l'extinction des feux, c'est, pour la bougie, une revanche. Espérons que le conflit se terminera à l'amiable, par de mutuelles concessions sans pourparlers aussi longs que ceux de la question (l'Orient et sans hostilités aussi brutales. Il faut bien reconnaître que le vent ne souffle pas du côté de la concorde et des procédés de douceur ; il faut avouer aussi que Paris n’est plus une ville de tout repos. Nous venons de voir s'écrouler les travaux d’un chantier du Métro, et, l'examen des lieux a révélé au public terrifié qu'un écart de quelques centimètres eût suffi pour entraîner l'effondrement d'immeubles habités, l'effondrement du sol sous le passage des voitures, soit donc, une catastrophe sans nom....