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Le Petit Provençal, 6 septembre 1923

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Le Petit Provençal
6 septembre 1923


Extrait du journal

Un journal qui n'est pas suspect de tendresse pour le syndicalisme ouvrier, a ouvert une enquête sur la mentalité des nouvelles générations de travailleurs. On perçoit l’intérêt d'une telle investigation ; la Journée Industrielle ne l’aurait sans doute pas entreprise si elle n'avait eu la certitude de pouvoir la taire tourner à l’avantage des doctrines sociales du grand patronat. Cependant M. Marcel Lapierre, un des plus clairvoyants parmi les jeunes du syndicalisme cégétiste, a cru devoir evnsacrër à’cette enquête, dans VAtelier, un assez dong article, où il ne s'inscrit point en faux contre les dépositions produites au nom des diverses tendances de la jeunesse ouvrière. 11 reconnaît que le reporter a fait parler do façon exacte, ou peu s’en faut, les représentants qu’il a choisis des divers syndicalises : le réformiste, le révolutionnaire, le catholique, et mieux encore peut-être, les divers non syndiqués, indifférents ou découragés....

À propos

Le Petit Provençal fait suite à La Jeune République, fondé en 1876 par Geoffroy Velten et Jean-Baptiste Chanot. Publié à Marseille, il affirme sa place à la gauche de la ligne politique du Petit Marseillais et consacre sur plusieurs pages des rubriques importantes sur les sports (cyclisme, football, tauromachie, tennis, athlétisme, etc.). Bien qu'ayant publié en « une » l'appel du 18 juin 1940, le journal basculera dans le camp du régime de Vichy sous l’Occupation. En conséquence, il sera interdit à la Libération.

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