Extrait du journal

Elle savait en effet que le combat pour la justice et le droit auquel elle avait voué sa vie n’était possible que dans l’atmosphère kl’un pays libre. Afin de pouvoir [batailler énergiquement et hardiment pour toutes les belles causes, icelle luttait d abord pour toutes ces libertés. Un combat était la préface naturelle ainsi que la condition indispensable de l’autre. L Les deux efforts se trouvaient toc essai riment liés. 1 Et ils le seront toujours. I Comment défendre la justice ouvragée et le droit violé si celle ou pelvi qui se lève pour prendre la 'défense des victimes n’a pas la [possibilité d’écrire ou de parler librement ? ( En un procès célèbre, un trop fameux président de Cour d’assises s’obstinait à fermer la bouche à ceux des témoins oui se montraient désireux de proclamer la vérité. e La question ne sera pas posée ! » s’écriait-il furieusement. Et tant que la question ne put pas être /posée à la pleine lumière d’un débat public, la cause de la justice et du droit ne par int pas à trio- ! cher. Mais, hors du prétoire, il y] avait heureusement encore des plu!mes et des paroles libres : elles (préparèrent et finirent par assurer ♦la haute victoire de la justice et

À propos

Le Petit Provençal fait suite à La Jeune République, fondé en 1876 par Geoffroy Velten et Jean-Baptiste Chanot. Publié à Marseille, il affirme sa place à la gauche de la ligne politique du Petit Marseillais et consacre sur plusieurs pages des rubriques importantes sur les sports (cyclisme, football, tauromachie, tennis, athlétisme, etc.). Bien qu'ayant publié en « une » l'appel du 18 juin 1940, le journal basculera dans le camp du régime de Vichy sous l’Occupation. En conséquence, il sera interdit à la Libération.

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