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Le Petit Provençal, 16 novembre 1895

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Le Petit Provençal
16 novembre 1895


Extrait du journal

M. Léon Kay. — je sais bien, mais vous lui imposez tout. Le jour où vous aurez lassé le gouvernement, nous recouvrerons notre liberté. (Rires.) Les socialistes manquent d'imagination, ils ne font que pousser à d’absurdes idées qui ne sont pas les leurs, ils s'inspirent de l'étranger. Eh bien ! j’aime mieux conserver l’esprit national, la fortune nationale. (Applaudissements au centre.)Mais le jour où les socialistes monteraient au pouvoir, je suis convaincu qu’ils ne s'empareraient de rien du tout : il y aurait une telle réaction qu’ils ne dureraient pas 24 heures. (1 lires.) L’orateur termine en disant qu’il ne croit pas qu'une grande nation comme la France puisse se livrer à des expériences sans se préoccuper de ce qui se passt autour d'elle....

À propos

Le Petit Provençal fait suite à La Jeune République, fondé en 1876 par Geoffroy Velten et Jean-Baptiste Chanot. Publié à Marseille, il affirme sa place à la gauche de la ligne politique du Petit Marseillais et consacre sur plusieurs pages des rubriques importantes sur les sports (cyclisme, football, tauromachie, tennis, athlétisme, etc.). Bien qu'ayant publié en « une » l'appel du 18 juin 1940, le journal basculera dans le camp du régime de Vichy sous l’Occupation. En conséquence, il sera interdit à la Libération.

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