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Le Petit Provençal, 17 novembre 1895

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Le Petit Provençal
17 novembre 1895


Extrait du journal

Je comprends fort bien qu’il y ait un enseignement culinaire et même, si l’on veut, un conservatoire dans lequel on affinerait les vocations. Je suis persuadée que M. llànni réussira pleinement à Marseille. Les Marseillais ont pour leur estomac la plus distinguée considération ; ils estiment que si le crâne loge les belles pensées, si le cœur abrite les heureuses passions, tout cela—sentiment et philosophie— n’est de bon usage que si messire Gasier, notre estomac, est lui-même en état d’ordre et de bien-être parfait....

À propos

Le Petit Provençal fait suite à La Jeune République, fondé en 1876 par Geoffroy Velten et Jean-Baptiste Chanot. Publié à Marseille, il affirme sa place à la gauche de la ligne politique du Petit Marseillais et consacre sur plusieurs pages des rubriques importantes sur les sports (cyclisme, football, tauromachie, tennis, athlétisme, etc.). Bien qu'ayant publié en « une » l'appel du 18 juin 1940, le journal basculera dans le camp du régime de Vichy sous l’Occupation. En conséquence, il sera interdit à la Libération.

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