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Le Petit Provençal, 21 février 1911

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Le Petit Provençal
21 février 1911


Extrait du journal

Que nous disaient-ils, pour y rallier /opinion publique ? A les en croire, tout leur soin était d'assurer une représentation équitable de toutes les opinions, majorités ou minorités. Ils lie voulaient pas que les votes de toute une partie du corps électoral restent sans effet, et comme perdus, parce qu ils ét lient moins nombreux, d'un chiffre insignifiant. que les votes de leurs adversaires, et que quand un parti avait dix mille et une voix, et l'autre dix mille, le premier seul eût un élu. C'était donc une préoccupation de justice électorale qui seule les animait. Ils citaient, à l'appui de leur idée, les paroles ou les écrits de républicains considérables d'autrefois, qui n'avaient reproché aux modes électoraux pratiqués jusqu'ici, que le résultat que je viens d'indiquer. Telle était donc bien la raison mètre de la R. P., s'il fallait se fier à leurs déclarations....

À propos

Le Petit Provençal fait suite à La Jeune République, fondé en 1876 par Geoffroy Velten et Jean-Baptiste Chanot. Publié à Marseille, il affirme sa place à la gauche de la ligne politique du Petit Marseillais et consacre sur plusieurs pages des rubriques importantes sur les sports (cyclisme, football, tauromachie, tennis, athlétisme, etc.). Bien qu'ayant publié en « une » l'appel du 18 juin 1940, le journal basculera dans le camp du régime de Vichy sous l’Occupation. En conséquence, il sera interdit à la Libération.

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