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Le Petit Provençal, 22 novembre 1904

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Le Petit Provençal
22 novembre 1904


Extrait du journal

Je ne connais rien de plus abominable que le procès encore pendant, à l'heure où j’écris, devant la Cour d’assises d’Illeet-Vilaine, et les crimes des frères Nouazé me paraissent dépasser en horreur les crimes des frères Crettiez. Les uns et les autres sont de simples assassins, mais il y a des degrés dans l’infamie. A Cluses, m a tué des- hommes à coups de fusil, on a « giboyé aux passants », suivant un mot célèbre ; à Terre-Neuve, on a torturé deux créatures humaines jusqu' ce que mort s’ensuivît. Il y a là un raffinement qui vaut d’être retenu....

À propos

Le Petit Provençal fait suite à La Jeune République, fondé en 1876 par Geoffroy Velten et Jean-Baptiste Chanot. Publié à Marseille, il affirme sa place à la gauche de la ligne politique du Petit Marseillais et consacre sur plusieurs pages des rubriques importantes sur les sports (cyclisme, football, tauromachie, tennis, athlétisme, etc.). Bien qu'ayant publié en « une » l'appel du 18 juin 1940, le journal basculera dans le camp du régime de Vichy sous l’Occupation. En conséquence, il sera interdit à la Libération.

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Données de classification
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