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Le Petit Provençal, 25 juillet 1896

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Le Petit Provençal
25 juillet 1896


Extrait du journal

C’est par millions qu’il faudrait compter les syndiqués, par dizaines de mille les syndicats exclusivement ouvriers. Disons toute la vérité. La suspicion, la défiance, la jalousie sont les vers rongeurs de tout groupement. Il est rare de voir récompenser le dévoilent, le zèle, l’abnégation des citoyens, soucieux de faire prospérer leur Chambre syndicale autrement que par l’ingratitude. Les questions personnelles priment souvent celles des intérêts généraux de la corporation....

À propos

Le Petit Provençal fait suite à La Jeune République, fondé en 1876 par Geoffroy Velten et Jean-Baptiste Chanot. Publié à Marseille, il affirme sa place à la gauche de la ligne politique du Petit Marseillais et consacre sur plusieurs pages des rubriques importantes sur les sports (cyclisme, football, tauromachie, tennis, athlétisme, etc.). Bien qu'ayant publié en « une » l'appel du 18 juin 1940, le journal basculera dans le camp du régime de Vichy sous l’Occupation. En conséquence, il sera interdit à la Libération.

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