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Le Petit Provençal, 26 juillet 1896

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Le Petit Provençal
26 juillet 1896


Extrait du journal

Le soleil nous brûle ; il semble que les monuments soient comme Y Homme qui a perdu son ombre; ils n’en font étalage qu’à l’heure où le Parisien n’en a plus besoin parce que c’est le temps de son repos. Ici, en elîet.la vie est plus intense de onze heures à deux heures qu’à tout autre instant du jour. La vie est donc extrêmement pénible par les époques caniculaires. D’ailleurs, tout fait : nos gares sont rayées par les files des trains de plaisir ; les fiacres roulent chargés de malles, mallettes, cartons. et, tel est l’encombrement des services d’expéditions que c’est le moment ou jamais de faire circuler sans contrôle les colis funèbres 1 Personne ne trouverait le courage de se livrer à des perquisitions gênantes....

À propos

Le Petit Provençal fait suite à La Jeune République, fondé en 1876 par Geoffroy Velten et Jean-Baptiste Chanot. Publié à Marseille, il affirme sa place à la gauche de la ligne politique du Petit Marseillais et consacre sur plusieurs pages des rubriques importantes sur les sports (cyclisme, football, tauromachie, tennis, athlétisme, etc.). Bien qu'ayant publié en « une » l'appel du 18 juin 1940, le journal basculera dans le camp du régime de Vichy sous l’Occupation. En conséquence, il sera interdit à la Libération.

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Données de classification
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