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Le Petit Provençal, 27 août 1902

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Le Petit Provençal
27 août 1902


Extrait du journal

Nous avons pu observer que les cléricaux et les conservateurs n’ont jamais tant crié : « Vive la liberté! » que depuis que le gouvernement a osé émettre la prétention de les rappeler au respect de la loi. Singulière audace ! 11 est certain qu'ils n'y étaient pas accoutumés et que cette exigence est de nature à les déranger singulièrement dans leurs habitudes. Obéir au souverain, roi ou empereur que dans sa sagesse et sa prévoyance la Providence divine a placé sur le trône, c'est un devoir auquel aucun sujet, dans les Etats monarchiques, ne saurait se soustraire. Les flammes éternelles, outre les pénalités terrestres, n’ont pas été inutilement inventées pour arrêter l'imprudent qui serait sur le point de glisser sur la pente fatale. Désobéir au Boy est presque aussi mal que de désobéir à Dieu. Mais Dieu sait attendre qui te ter nu s, « parce qu'il est éternel », disent les SaintesEcriturcs.Ephémères, les monarques frappent sans retard....

À propos

Le Petit Provençal fait suite à La Jeune République, fondé en 1876 par Geoffroy Velten et Jean-Baptiste Chanot. Publié à Marseille, il affirme sa place à la gauche de la ligne politique du Petit Marseillais et consacre sur plusieurs pages des rubriques importantes sur les sports (cyclisme, football, tauromachie, tennis, athlétisme, etc.). Bien qu'ayant publié en « une » l'appel du 18 juin 1940, le journal basculera dans le camp du régime de Vichy sous l’Occupation. En conséquence, il sera interdit à la Libération.

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Données de classification
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