Extrait du journal
Lorsque chaque jour, « La Tribune » exploitant les difficultés du moment, se livre à des agressions caractérisées et systématiques contre ceux qui ne font pas sa politique, elle considère qu'elle use de son droit. Mais lorsqu’elle est convaincue, comme c’est le cas présent, d'avoir abusé de la crédu lité publique, et que nous le démontrons chaque jour, elle se fâche. Elle crie, donc elle est touchée. L’affaire des Cagoulards qu'elle avait entrepris, pendant des semaines, de prendre en dé rision, en détournant l’attention du public pour la diriger contre les Républicains groupés dans le Front populaire, a évolué à sa confusion. A sa confusion tragique, pourrons-nous ajouter. Les « deux douzaines de Cagoulards^ » — malheureux égarés et gens inoffensifs —(« La Tribune » du 4 décembre) sont une pure invention de ce Journal. En réalité, les conspirateurs, anarchistes et assassins, sont compro mettants MAINTENANT, pour ceux qui, comme « La Tribune », les ont traités avec une étrange mansuétude, par passion politique, dans la seule intention de nuire aux adversaires politiques. N’allait-elle pas jusqu’à insinuer que le « vrai complot » n’était pas celui-là, mais celui ourdi dans l’ombre par les communistes ? A aucun moment, les communistes n'ont constitué d’arsenaux clan destins, n'ont fait sauter d’immeubles à la dynamite, et toute l'action des anarchistes réactionnaires était conduite pour faire croire à des attentats communistes. «La Tribune » a cru, en ridiculisant le ministre de l’Intérieur Dormoy et en atténuant la portée des agissements des « Cagoulards », exploiter un filon politique. EIJÆ S'EST LOURDEMENT TROMPÉE. 14 morts à VlIBcJuif. L'assassinait îles lieux frères Uoselli. Les 3 aigents tues, rue de Presliourg. Voilà déjà 18 victimes innocentes à inscrire ai il compte traigique des conjurés du C. S. A. R. Sans compter les meurtres qui seront encore découverts : l'exécution des couspiraateurs défaillants....
À propos
Fondé en 1881, Le Petit Troyen s'est d'abord défini comme un petit quotidien républicain radical. Son propriétaire, l'homme politique Gaston Arbouin, assume la direction politique de la feuille jusqu'à sa mort en 1907. Favorable au régime de Vichy, le journal sera interdit en 1944.
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