Extrait du journal

Dix-huit mois d’une politique de division et de haine ont accéléré le mouvement révolutionnaire. Le gouvernement essaie en vain de déguiser sa faiblesse sous des apparences autoritaires ; il n’est plus maître des partis dont il a sollicité l’appui ; il est condamné à les satisfaire ou à disparaître. S’exposera-t-il à perdre le pouvoir, en mécontentant ses maîtres ? S’efforcera-t-il au contraire, pour perpétuer son règne, d’acheter par des actes de violence et d’oppression la faveur des jacobins, des francs maçons et des collectivistes?...