Extrait du journal

l’occasion de la voir et de lui parler, une sollicitude toute paternelle et profondément émouvante, mais peut-être parfois un peu inquiète. Il sait que notre pays a été si durement éprouvé parce que leu générations d’entre les deux guerres se sont amollies dans le bien-être d’une fausse quiétude et ont perdu la foi patriotique à une école dont le Grand Maître, par un paradoxe effarant, traitait le drapeau national de « saloperiez tricolore ». Il espère, comme tout citoyen digne de ce nom, que la France se retrempera dans sa douleur et que sa jeunesse sera plus belle, plus forte, plus enthousiaste, plus courageuse, <...