Extrait du journal

Je crois, dit le général, que par la pratique du « Scouting » on peut amener un nombre considérable de jeunes garçons à acquérir du « caractère ». Je n’entends pas le mot k Scouting » (service d'éclaireur) dans le sens militaire et tel qu’il est compris dans >e service actif en campagne. Il y a une autre forme de Scouting, que j’appellerai le service des éclaireurs en temps de paix « Peace Scouting ». Il commence avec les chevaliers de l’ancien temps et se continue avec les aventuriers du temps d’Elisabeth, et les explorateurs de nos jours. Ce genre de Scouting est pratiqué par les hommes qui habitent sur les frontières de l’empire à tous les coins du monde. Les pionniers de la civilisation dans T Afrique centrale, les rancîmes, les cow-boy et les trappeurs de l’Ouest, les devers et les busâmes d'Australie, les explorateurs des régions asiatiques, les chasseurs et te® prospecteurs de l'Afrique du Sud, Lee confia bu taries du N. W. Canada, du South Africa, etc., sont tous des « place scouts », des hommes accoutumés à vivre sur leurs propres ressources, risquant leur vie à chaque pas, braves et loyaux vis-à-vis de ceux qui les commandent, chevaleresques et sebourab-les les uns envers les autres, des nommes sûrs et dignes de toute confiance, des hommes au meilleur sens du mot. Ce sont là les « Peace Scouts » de l'empire et 6 n’y a pas de raison pour que nous ne dressions pas un grand nombre de nos enfants à marcher sur leurs tracs au pont de vue du caractère et de la virilité....