Extrait du journal

. Qu'il s'agisse aujourd'hui du marché des blés, qu'il s'agisse demain du marché des vins, les textes gouvernementaux marquent assurément un effort sensible pour « résorber les excédents » qui pèsent sur les cours. Mais il ne confient pas de vanter trop haut, comme l'a fait M. Flandin, la générosité extraordinaire de cet effort, puisque l'Etat, pour acquérir les stocks « excédentaires » consent une simple avance, qu'il rattrape en surtaxant les matières imposables : augmentation de la taxe à la production sur les blés, de la taxe sur la mouture, du droit de consommation sur les vins. Et surtout cet effort doit demeurer inefficace parce qu'il est incomplet et que c'est ne rien faire — l'expérience des lois précédentes le prouve — que de faire les choses è demi....