Extrait du journal

. Tel est le' texte du projet de délibération que Duteil a justifié, hier matin, en excellents termes, devant le Conseil. municipal et qui, en fin de ' séance, a été renvoyé à l'Administration et à la Commission du budget. Il l'a été avec d'autres projets qui, s'il? n'avaient pas cette netteté de demander l'admission des ouvriers chômeurs temporaires du secours de chômage et, notamment, ceux, si .nombreux, • des usines Citroën, spécifiaient cependant que des secours devaient leur être attribués, par. exemple par. l'intermédiaire des. bureaux de bienfaisance. Sans doute le préfet, très mal inspiré et cantonné dans le droit étroit de la loi et de tout: le tremblement des décrets, arrêtés, circulaires et règlements, s'est efforcé d'amenuiser là question. « H ne s'agit, disait-il, que de chômage partiel... saisonnier... accidentel. n Sans doute il jUge cette forme de chomâgé èxclué du sécours. inscrit^ Sans doute 11 a invoqué qu'il n'était pas « possible » d'augmenter lés fonds dé secours de chômage des bureaux « en stipulant uhè affectation spéciàle . ». N'empêche qu'il a dû dire, qu'il « interviendra d'urgence auprès du -ministre du Travail ». Surtout le sentiment de la majorité de l'assemblée n'était point douteux : elle désirait que quelque chose fût fait d'urgence dans lé sens dé secours efficaces, d'une façon ou d'une autre, et. nous croyons pouvoir penser dès à- présent que la Commission du budget ne pourra point .ne pas rapporter devant l'Assemblée des propositions pratiques de nature à rectifier les insuffisances et erreurs légales....