Extrait du journal

Le projet Flandin-Germain-Mariin n'apporte aucune correction à ce vice essentiel. Il n'organise en aucune façon le marché des vins. Il lui procurera par la résorption dès excédents un soulagement temporaire, mais la prochaine ven-, dange en aura peut-être détruit l'effet. Il ne garantit même pas la résorption complète des excédents. U ne stabilise pas les prix. Notre Officè public, au contraire, comportait la prise en charge intégrale dés excédents. Il défendait tout à la fois, comme Baylet l'a magistralement démontré, les ouvriers, tès producteurs et les consommateurs : les ouvriers, par les commissions paritaires de salaire ; les producteurs; par la fixation dé prix d'achat calculés sur, les prix de revient réels ; les consommateurs, par la péréquation de ces prix de revient et par la limitation, des profits intérmédiâirés. Il avait encore ùn autre mérite. Il résolvait, en l'englobant dans l'organisation collective. la plus gravé et la plus dramatique donnée de la crise viticole, le problème algérien....