Extrait du journal

Quand on déclare que la réduction de la semaine de travail à salaire égal ou accru, que l'exécution de grands travaux, que le retour dans la circulation de capitaux thésaurisés, qu'un « desserrement » fiscal et administratif accroîtraient la masse des revenus consommables et réduiraient d autant le chômage, on affirme quelque chose qui est évident par soimême ou qu'en tout cas il est facile de démontrer. Il n'est pas évident a priori que la distribution du crédit par le monopole privé soit la cause déterminante de la crise de sous-consommation oui le « prin- , cipal obstacle » à l'amendement d'une telle crise. Il n'est pas évident ci priori que la distribution du crédit par un service public soit le moven le plus direct et le plus sûr de développer la demande sur un marché intérieur raréfié. Cependant les documents que j utilise procèdent à cet égard par voie d'affirmation plutôt que par voie i de justification. Il est hors de doute que, comme le dit Henry de Man, dans un de ses articles, «le svsfème actuel de la propriété des capitaux financiers subordonne la puissance monopoliste que ceux-ci confèrent à leurs détenteurs à la recherche de leurs profits particuliers ». Il n'est pas moins certain que, comme le dit la résolution du Congrès, « le monopole privé du crédit subordonne l'activité économique à la recherche du profit particulier au lieu de poursuivre la satisfaction des besoins de la collectivité ». Mais cette observa;ion n'est pas moins juste quand jn l'applique à tous les autres moles de l'exploitation capitaliste. Et 1 resterait à établir pourquoi et :omment la lutte pour l'extension le la puissance générale d'achat et >our la réduction du chômage doit précisément s'ouvrir par la nalioîalisation de ce secteur détermine le l'économie capitaliste....