Extrait du journal

Nous avons constamment demandé que toute démarche allemande contenant une possibilité pacifique fût aussitôt prise au mot. Ou bien l'Allemagne hitlérienne est de mauvaise foi, et sa manoeuvre doit être retournée contre elle, ou bien elle est de bonne foi et sa volonté d'entente doit être accueillie avec empressement. Il n'y aura de paix stable, de paix confiante pour l'Europe que lorsque la menace du réarmement hitlérien cessera d'être suspendue sur elle. Et, pour mettre fin à cette menace, il n'existe pas d'autre moyen — en dehors de la guerre volontaire et préventive naturellement exclue par nous — que l'incorporation de l'Allemagne dans un système général de sécurité collective, de réduction progressive des armements et de contrôle mutuel....