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Le Progrès de la Côte-d’Or, 6 juin 1888

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Le Progrès de la Côte-d’Or
6 juin 1888


Extrait du journal

Il était intéressant ne savoir ce que dirait la presse officieuse italienne à propos de l'incident Tisza. Elle acte à peu près correcte. I ’n des reptiles transalpins s'étonne cependant des paroles pacifiques de M. Croblet. Ce qu’il y a d’étonnant, c’est qu’à l’étranger on ait pu un ins tant s’attendre à un autre langage. Comme le fait observer le Journal des Débats, on devrait voir cependant que les Français sont, en masse, les gens les plus pacifiques du inonde. M. Déroulôde, qui était à lui seul le parti de la guerre, a dû, pour faire prendre sa candidature au sérieux, désavouer les doctrines auxquelles il doit sa notoriété. Le loup, est-ce bien un loup? se déguise en mouton. La fameuse Ligue de la paix, si elle veut vraiment maintenir la paix, aura la tâche facile. II lui suffit de 11c pas faire la guerre. Ï3vnri Lu pierre...

À propos

Le Progrès de la Côte-d'Or était un journal républicain radical basé à Dijon, fondé en 1869 par l'homme politique Joseph Magnin, conseiller municipal de Dijon puis membre éminent du gouvernement de la Défense nationale et enfin sénateur innamovible. Grand titre de presse régional, il cessera finalement de paraître à la Libération, en 1944 comme la plupart des journaux ayant continué de paraître sous l'Occupation.

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