Extrait du journal

Sut* le Fi*@tît Avec l’armée anglaise .Londres, 15 février. Récit du « témoin oculaire » sur le front anglais : « Le 8 février, tout était tranquille sur le front anglais, excepté sur quelques points de notre centre, où l’ennemi s’est servi de bombes incendiaires, causant d’ailleurs peu de dégâts. « Actuellement, l'activité des tirailleurs ennemis sur ce point de notre ligne a été arrêtée, grâce au tir excellent de nos hommes et à nos patrouilles incessantes. « Ce même jour, un de nos meilleurs fusils a tué six Allemands. « Le "9 février s’est passé également sans incident important. Sur quelques points de notre ligne, les Allemands ont fait montre de dispositions extrêmement amicales, jetant des cigarettes dans nos tranchées, que nos hommes ont fumées tout en continuant de tirer à travers leurs meurtrières. « Le 10 février a été très clair, avec très peu de vent ; le principal intérêt de la lutte se trouvait plutôt en l’air que sur terre : un grand nombre d’aviateurs des deux côtés ont plané sur la ligne de combat et de nombreux engagements en tre aéroplanes ont eu lieu ; nos hommes y ont maintenu leur supériorité, dont l’importance n’est pas minime, puis qu’elle oblige l’ennemi à se servir exclu sivement de cartes pour établir la portée de son tir, dont l’efficacité n’est possible qu’à l’aide d’observations directes....