Extrait du journal

brune, frisée jusque sur les yeux, un tablier blanc devant elle. — Du vinaigre, puis aidez-moi à transpor ter cette fille ailleurs que là. La chambre bleue n’vst pas libre ? — Si, madame. — Comment 1 je la croyais prise pour jus qu’à demain ? — On est parti, il y a un quart d’heure à peu près, je n’ai même eu le temps de rien changer. — Vous rangei’ez plus tard, dépêchezvous. Si quelqu’un descend, inutile qu’on voie ce tableau. On ne se rendrait pas compte... ça nous ferait du tort. Ce dialogue eut lieu le plus bas possible. Le monsieur, pendant ce temps, exami nait Zizine, qui, assise les bras ballants, le dos au mur, laissait aller sa tête sur son épaule. — Jolie, grommela-t-il, pendant que les deux femmes l’emportaient, ayant quelques pas seulement à faire pour arriver dans la chambre bleue dont Flora venait d’ouvrir la porte, un peu maigriote, mais jolie. Il attendit, pour faire jouer encore le res sort secret, le Sésame ouvre-toi qui permet tait de sortir de cette demeure où l’on par lait tout bas et d’où l’on s’éclipsait sans rien dire — que la maîtresse de maison reparût, ce qui ne fut pas long. Elle avait laissé la jeune fille aux soins de la bonne. — Très bien, cette petite, murmura le monsieur à physionomie distinguée dont l’œil brillait sous ses sourcils qui grison naient , toute jeunette, très appétissante malgré sa pauvre robe et ses souliers per cés....