Extrait du journal

l’un et l’autre, répondre au but pour suivi de relever le prestige de la tenue militaire. D'ici à ce qu’un choix soit ar rêté, le képi coiffera de nouveau nos sol dats et le casque ne servira plus qu'à la guerre et aux manœuvres. Ce sera le retour à la conception logique de nos aïeux : la « salade >» du xiu* siècle a forme de coupole demi-sphérique, assez semblable au couvre-chef actuel, était une coiffure jugée tellement incommode que l'écuyer la portait sur sa selle jusqu'à l’heure de la bataille. De même, plus tard, la « hourguignotte » et l’ « armet » des cavaliers n’étaient que des casques de guerre destinés à protéger la tête et la nuque et que les gentilshommes au raient rougi de porter à la ville. On pourra souhaiter, ensuite, que les diverses parties de l’uniforme soient ar rêtées avec la préoccupation de parer les 1 tommes et de les soulager à la fols. Si, par exemple, le *< godillot » solidement renforcé constitue la chaussure idéale pour la marche, c'est un bien fâcheux ornement pour la revue ou la promenade. Le choix d'un soulier plus léger s’impose pour ces dernières tins, comme s'imposa la suppression du ceinturon. Enfin, t! restera à inviter les tailleurs militaires à s'inquiéter un peu plus de la « ligne » de leurs clients. Renonçons, une fois pour toutes, à cette pratique, érigée en sys tème, qui consiste à étriquer les gros et à draper dans un sac les maigres. Cette plaisanterie a pu être drôle un instant ; il y a longtemps qu’elle a perdu tout sel. L’objectif est d’avoir des soldats de bonne mine ; ne nous appliquons pas à obtenir le résultat contraire. Marcel FRANCS. Documents =====...