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Le Progrès de la Somme, 8 juillet 1872

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Le Progrès de la Somme
8 juillet 1872


Extrait du journal

hn revanche, ceux qui l’interpellent a chaque instant, et qui sont, comme on 1 a tort bien remarqué, les mîmes qui, à Bordeaux, ont refusé d'entendre Garibaldi et Victor Hugo, spis criaient : « A ( harenton ! » quand le colonel Langlois, 1 héroïque blessé de Mont retour , voulait prendre la parole, ces mêmes hommes s indignent et s irritent qu’on interrompe M. Roulier, quand il vient parler des services qu il a rendus à la France. Ve qui est plus grave encore, c’est qu’aux projets financiers de M. Thiers dont on ne veut pas, on ne substitue rien pour équilibrer le budget. qu'on propose tantôt un impôt tantôt un autre, mais qu'on ne décide i rien vt qu’on laisse t rainer les choses i en longueur, ce qui est assurément i un excellent moyen pour donner à i l’Assemblée un prétexte pour se per- I pétuner, mais ce spis n’est pas fait, un j eu conviendra, pour donner confiance t au monde financier et assurer la réussite de 1 emprunt dont nous avons besoin pour bâter la libération de notre sol....
Le Progrès de la Somme (1869-1944)

À propos

Le Progrès de la Somme est un quotidien départemental publié dans la ville d’Amiens et fondé par René Goblet, Frédéric Petit et Jules Lardière en mai 1869. Face à son concurrent Le Journal d’Amiens, catholique et conservateur, il se place comme un organe républicain de gauche, plus grand titre de Somme pendant toute la IIIe République.

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