Extrait du journal

Maintenant que M. Thiers est amitor sé par VAeseinblév à traiter avec 1* Allemaçrne, aux conditions que nous avons déjà indiquées, il est plus que jamais exact de dire que la libération de notre territoire dépend uniquement de nous. Il ne s'agit plus en vivi que de trouver l'argent nécessaire h notre rançon. On sait que sous ce rapport notre crédit n a pas Héchi d un centime, et que l'emprunt ne peut manquer de réussir. Si nous en croyons une dépêche publiée par le Times, les offres faites sur le marché de Paris couvriraient déjà à elles seules la somme dont nous avons besoin, c’est-à-dire les trois milliards dûs à la Prusse. Il paraîtrait aussi que les banquiers allemands auraient fait demander qu’une somme de cinq cent millions leur fùtspécia 1cm en t réservée dans cette immense opération financière. M. Thiers aurait fait répondre qu’aucune maison de 1 auquel.e serait favorisée aux dépens d une autre quelle elle quelle elle fut, ainsi qu’aux dépens du public, le premier intéressé à souscrire et qu'il est juste de ne pas priver des bénéfices que peut présenter l’emprunt. 11 n’en est pas moins vrai que cette démarche des banquiers allemands, que nous avons tout lieu de croire exacte, est un signe non équivoque de la solidité de notre crédit et un présage du succès qui accueillera l'emprunt....