PRÉCÉDENT

Le Progrès de la Somme, 23 décembre 1928

SUIVANT

URL invalide

Le Progrès de la Somme
23 décembre 1928


Extrait du journal

Un trouve dans l’exposé des moi^ pifs du projet de lui portant ouverture et annulation de crédits suealimentaires des chiffres fort instructifs. J’en veux citer quelquesuns : en 1028, les établissements tenus par des religieux ont reçu des allocations s’élevant à 7.1 CMUm0 francs ; la mission laïque a reçu 2 millions, 4 œuvres universitaires ou similaires, 18 millions environ. En 102», les œuvres religieuses recevront la même somme de T.loo.OO francs et les œuvres universitaires leurs 18 millions comme celle année. Mais la mission laïque touchera 5.200.000 fr., c’est-à-dire 2 millions de moins trie les congrégations de missionnaires. Je n'insiste pas sur la différence. Il est clair que les congrégations sont beaucoup moins organisées que la mission laïque : viles essaiment partout. D’ailleurs, res subventions aux congrégations lie Constituent pas un fait nouveau : nous l’avons con>lalé à celle place à deux reprises, et le projet du gouvernement dont la commission des finances est actuellement saisie le rappelle : «< L’intérêt français qui s’attache à ces œuvres, v est-il dit, est si incontestable que tous l**s gouvernements sans exception, qui se sont succédés au pouvoir depuis la fondation de la République les ont sueveiitionnées eu même temps que les lycées de la mission laïque et les œuvres universitaires. » Le fait c>l exact. Seulement, à la fondation de la République, l’Etat et l’Eglise ne vivaient, pas sous le régime de la séparation : il y avait alors un budget des cultes, et il était fort naturel que les associations religieuses y fussent admises comme, parties prenantes. El il M'échappe à personne que la situation v>( aujourd'hui toute différente et qu’il y a quelque paradoxe dans le fait de subventionner des organisa lions qui n’ont pas été créées précisément pour défendre la République et spis savent, au besoin, la combattre....
Le Progrès de la Somme (1869-1944)

À propos

Le Progrès de la Somme est un quotidien départemental publié dans la ville d’Amiens et fondé par René Goblet, Frédéric Petit et Jules Lardière en mai 1869. Face à son concurrent Le Journal d’Amiens, catholique et conservateur, il se place comme un organe républicain de gauche, plus grand titre de Somme pendant toute la IIIe République.

En savoir plus
Données de classification
  • fachot
  • raymond poincaré
  • haegy
  • hollande
  • barthou
  • a. jaeger
  • bergeret
  • gaston doumergue
  • jean tribaldy
  • clémente
  • paris
  • londres
  • alsace
  • france
  • genève
  • allemagne
  • afghanistan
  • benoit
  • strasbourg
  • kaboul
  • la république
  • sénat
  • conseil de l'ordre
  • hartmann
  • daily express
  • conseil d'etat
  • armée française
  • prison de fresnes
  • comité d'experts
  • comité des experts