Extrait du journal

Lies partis de la droite et du centre mènent contre la décision prise hier par la Chambre, à l'unanimité, une campagne dont nous ne pouvons que ifious réjouir, car elle éclairera le payssur leurs sentiments véri-tablee. Voilà, en effet, des hommes qui ont annoncé, prépa-ré — et par quels moyens 1 — le scandale qui vient d'éclater. Si, comme ils l'avaient prétendu, ce scandale devait tourner à la confusion de leurs adversaires et à leur propre justification, il est évident qu'ils réclameraient la lumière et ne marchanderaient pas les moyens de la faire, éclater. Tout au contraire, les voici qui reculent, qui se récrient à l'envi su-r la prorogation des pouvoirs de la commission d'enquête, avec pouvoirs judiciaires. Que cherchaient-ils donc, et que craignent-ils 7 Ce qu'ils cherchaient, il est aisé de l'apercevoir. Ils voulaient, dans leur crainte de la justice fiscale et des' réformes sociales, dans leur souci égoïste de maintenir leurs privilèges, discréditer par une campagne de mensonges et d'insinuations perfides les hommes les mieux pjacés pour faire triompher la '-'; politique de gauche. Ils voulaient éclabousser de boue l'impôt sur le revenu - st, si possible, le parti républicain tout entier. Mais voici que sur cette boue qu'ils ont amoncelée, c'est eux-mêmes qui perdent pied, qui s'enlisent. Alors, ils s'efforcent de reculer, ils tentent de regagner un terrain plus solide. Trop tard ! En s'imaginant qu'ils pourraient Banaliser le scandale à leur profit, qu'on ne saurait que ce qu'ils disaient, c'est-à-dire des faits tronqués, sophistiqués, ils ont fait un calcul aussi dérisoire qu'odieux. Les artisans de mensonges et de calomnies ont mis sans le vouloir la vérité en marche. C'est en...