Extrait du journal

En France comme à Angora, beaucoup, sans doute, regretteront qu'un homme connaissant aussi bien la Turquie, y comptant autant de sympathies et pouvant y rendre d'aussi grands services, se soit cru dans l'obligation de décliner l'offre que lui avait faite le président du Conseil. Le signataire du traité franco-kemalisfc du 20 octobre 1921 et le négociateur de Moudania paraissait, de l'avis général, tout désigné non seulement pour rétablir les relations diplomatiques normales entre les deux pays, mais pour régler, au mieux de leurs intérêts réciproques, les nombreuses questions qui leur restent à résoudre : frontière de la Syrie, convention douanière turcosyrienne et paiement des coupons de la dette ottomane notamment....