Extrait du journal

On donne comme excuse à cette mesure la nécessité de protéger notre industrie nationale. L'argument ne tient pas,> car notre industrie est incapable de produire en quelques mois les instruments aratoires nécessaires avec leurs pièces de rechange. Bien mieux ; on a lié les mains aux constructeurs français de machines agricoles. On les a obligés à créer un consortium qui devait recevoir, pour 1918, environ 8.000 tonnes d'acier j au lieu de 8.000 tonnes, le consortium n'en a même pas obtenu 1.000. Et quelle hausse fantastique atteint l'acier aujourd'hui !...